29/04/2007

Autocensure

-qu’un écrit académique n’est pas un essai littéraire.

-l’argumentation n’est pas la création, gratuite ou pas.

-faut cadrer, concentrer, viser, « de façon cohérente ».

-faut la simplicité et non pas la complexité, pas de style, mais de la stratégie.

-faut la raison, la logique ; pas d’émotion, ni d’intuition.

-faut le conscient, pas d’inconscient.

-mon français est faible, l’enchaînement terrible. Rien de privilégié.

-faut peiner davantage dans le A4, police Times New Roman, corps 12, interligne 1,5.

-faut pas se laisser faire.


Kontrol.

27/04/2007

Ma-ma mi-a

Donna mia~~finito.

« Alora ci vediamo settimana prossima, voi mi portate qualcosa di scritto per la vostra dicetazione, ok? »

Diù mio...

La question se pose de...

L’émission d’Artaud attriste.
Je l’écoute de nombreuse fois. Il y avait un moment où je l’avais pris comme fond sonore de ma rédaction.
C’est curieux. Au début je me suis dit que c’est malsain et d’une folie irrémédiable. Au bout des répétitions j’ai eu de la compassion pour lui, c’est un véritable sacrifice au risque de s’abandonner complètement dans le néant, les ténèbres. Peut-être que je suis immunisée de la saleté verbale qu’il a imposée puisque je suis pas née francophone. Mais j’ai ressenti la force électrique dans le circuit de sa sorcellerie. Je crois avoir compris ce qu’on appelle la pureté d’Artaud. Une pureté lointaine se révèle peu à peu de la vibration, comme l’illusion d’un empire entrevu à travers un remous effrayant au fond de l’océan.Cette pureté, je l’ai croisée la première fois que j’ai vu le visage d’Artaud sur le coffret de CD. Il a un visage épouvantable, qui incarne une certaine tension. Mais il a un regard innocent.



Extrait-transcription CD

-Critique : R. Vitrac parle de l’auteur
...C'est un vagabond absolu, un homme dont la pensée enveloppe sa pensée comme un maillot collant; un voyant qui passe ses paroles au crible sénaire, poète dont la chair se fait poésie. Le marge d’une magie dont il est à la fois le sujet et l’objet
…Je voudrais dire aussi les voyages, les départs et les retours imaginaires de cet évadé, prisonnier perpétuel, de cet explorateur constamment exploré de lui-même. Il me suffit de dire qu’il garde sa ligne jusqu’au bout : publiant ses messages, ..Mexique, Irlande, VanGogh, .....dans ce cirque fermé qu’ il est à la fois héro et le spectateur ébloui....
...Et maintenant, avant la transmission de la dernière oeuvre d’A. Artaud, imaginez-le, faisant le sien la perle fervente de Guillaume Apollinaire, il vous disant ceci. Soyez indulgents quand vous le comparer à ceux qui furent la perfection de l’ordre, nous qui quêtons partout d’aventure, nous ne sommes pas vos ennemies, nous voulons vous donner de vastes et étranges domaines, pitié pr nous qui combattons tjrs le frontière de l’illimité de l’avenir, pitié pr nos erreurs, pitié pr nos péchés. Enfin, il y a tant de chose que n’ose pas vous dire, que vous me laissiez pas dire…

l'Emission


Il faut que tout soit rangé
A un point de près
Dans un ordre fulminant.

...Ce qui est grave, est que nous savons après l’ordre de ce monde, il y en a un autre. Quel est-il ? nous le savons pas. Le nombre est l’ordre de suppositions possibles dans ce domaine est justement l’infini. ......qu’est-ce que l’infini ? nous le savons pas , c’est un mot pour indiquer l’ouverture de notre conscience vers la possibilité démesurée, inlassable et démesurée. Et quelles sont juste que la conscience ? O juste nous le savons pas . C’est le néant. Un néant dont nous nous servons pour indiquer quand nous savons pas qch, de quel côté nous ne le savons, et nous disons alors la conscience du côté de la conscience, mais il y a cent mille autre à côté. …
…L’espace de la possibilité me fut un jour donné comme un grand paix que je ferai. Mais ni l’espace ni la possibilité, je ne savais au juste ce que c’étaient, je ne trouve pas le besoin d’y penser. C’étaient des mots inventé pr définir les choses qui existaient, ou n’existaient pas, en face d’une urgence pressante d’un besoin : celui de supprimer l’idée : l’idée est mythe, et de faire régner à la place la manifestation tonnante de cette explosive nécessité ; vit la tête le corps de ma vie interne, une néant interne de mon moi. …Mon corps le réduit à ce gaspillant ; j’ai un corps p qu’il y a un gaspillant qui se forme au dedans de moi ? Je ne sais pas. Mais je sais que l’espace, le temps, la dimension, le devenir, le futur, l’avenir, l’être, le non-être, le moi, le pas moi ne sont rien pr moi. Mais il y a une chose qui est qch, une seule chose qui soit qch et que je sens, parce que ca va sortir ! la présence menaçante de mon corps... il y a un coin où je me vois en train de dire non, quand on me presse.... que je suis suffoqué.

(Conclusion)
-A quoi vous a servit cette émission radiophonique ?
-A dénoncer un certain nombre de saleté sociale, officiellement reconnue, et recommandées.
4e : je dis des choses bizarre, les indiens sont un peuple étrangement civilisé ,et qui ont justement cru en une forme de civilisation basée sur le principe exclusive de la cruauté.
7e : La cruauté , c’est expériencé par le sang et jusqu’au sang ; c’est Dieu, le hasard bestial de la humanité inconsciente de l’homme partout où l’on peut la rencontrer…Et Dieu, c’est le microbe. (M . Artaud, vous délirez....) On a réinventé les microbe afin d’imposer une nouvelle idée de Dieu. On a trouvé un nouveau moyen de faire ressortir le dieu , et de le prendre sur la fin de sa nocivité microbienne….Sous la forme de la sexualité , maladie, sinistre cruauté morbide affolée comme présentement humanité. Il utilise l’esprit de pureté, conscience comme la mienne, toutes les fausses apparences qu’il reprend dans mes espaces. C’est ainsi qu’Artaud le Momo peut prendre la figure d’halluciné.…J’ai trouvé le moyen d’en finir une fois pour toute avec ce saint ; et que personne ne croit plus en dieu. Tout le monde croit de plus en plus dans l’homme ; or c’est l’homme qu’il faut maintenant, j’ai décidé à émasculer.
…Lorsque v allez faire un dieu sans organe, vous le délibérer, le rendre à sa véritable et immortelle liberté. Alors il faut lui réapprendre à danser à l’envers, comme le délire. cet envers sera son véritable endroit.


12/04/2007

Mariage

Dieu dit, que vous seriez heureux pour toute votre vie.

Je ne sais si Dieu a dit cela, mais je le souhaite de tout mon coeur pour eux.
On dirait le mariage international est bien commun, mais c’est le seul que j’ai témoigné depuis le début, que j’ai souhaité dès le début pour mes deux amis. Je ne sais pas dire si c’est facile ou pas facile, mais ils y arrivent, enfin, malgré la distance, les opinions et pressions des proches et des collègues, l’administration et les papiers, la langue...Tant que l’on se tient, qu’une vie à deux est désormais possible, qu’importe la langue, qui serait loin d’être la condition préalable dans un mariage ?

Depuis, ils vivent tous deux une vie de bonheur.

Fli-p

Le moral m’échappe.

J’ai été bloquée une fois, je commençais à relire ma 4e année avec qq traces de moi et des autres dans l’ordinateur, le disc de souvenir et les documents de la classe, les écrits, les conversations sur le web... J’ai découvert une fille tantôt excitée tantôt déprimée, et ça se sent la nervosité dans quelques paroles tapées. Dieu sait comment j’ai fait tellement de choses en même temps et pourquoi les faire, tellement de déplacements, l’administration les candidatures, le stage le boulot, la rédaction les nuits blanches.Etc.

C’est fou et incroyable, c’est la seule conclusion. Aujourd’hui je me sens ne plus avoir une telle passion, ou énergie, n’importe, de me fouetter comme à l’époque. Peut-être ca a été une période révolue à jamais ;peut-être ça reviendra un moment. Peut-être seul quand on se trouve sans issue, il se passera un élan propre à soi.

Bon. Moitié battue, attaque à l’autre. Cette fois Artaud et l’incohésion. Tout ça c’est bien incohérent.

Mais il faut que tout soit rangé...