27/12/2010

L'art du pot au feu



Cela fait longtemps que l'on n'a pas mangé le pot au feu à la maison. On a eu l'idée d'abord parce qu'il fait froid, ensuite parce que cela fait penser aux jours anciens et que l'on est souvent content de savourer la nostalgie. Enfin, et si ce "parce que" se tient, c'est parce que le prix des légumes et des fruits (et de bien d'autres choses) augmente considérablement à Shanghai, qu'ainsi serait-il raisonnable de varier et économiser pour faire l'économie dans cette fameuse ville devenant centre financier du monde.

La table joliment mise, j'aperçois que c'est bien un art grand et fondamental qu'est le pot au feu chinois. C'est l'étalage des différences et le mélange managé et maintenu respectivement (ce qui est plus souhaitable pour mon cas), avec une mesure appropriée de l'ordre et du temps du baignoire. Le mieux serait qu'on arrive à la fin d'avoir une soupe (au sens propre) délicieuse (en chinois on dit 鲜XIAN, "poisson" à gauche et "mouton" à droite, imaginez donc...), avec une saveur exquise de la viande...Mais j'avoue que ce pot au feu-là n'a pas été aussi bon que ce qu'on a pris au restaurant de pot au feu. Il y est question de l'assaisonnement.

Shanghai blanchie


Il a neigé plusieurs fois à Shanghai jusque là ce qui est bien réjouissant.

De la façon dont me regarda la ayi le jour où j'enlevai ma doudoune lorsque j'étais à l'intérieur mais que j'avais l'air froid, j'ai tiré la conclusion qu'il serait bien que les gens dans le sud de Chine reprennent l'habitude de garder la veste chaude même s'il y a la climatisation (et on pourra ainsi prendre 26°C au lieu de 30°C). C'est en vérité une idée écologique car dans le sud où il fait humide et que la température tombe moins bas, on n'utilise pas le chauffage central mais le climatiseur. Celui-ci réchauffe moins, ce qui est ennuyeux, et puis l'électricité coûte cher enfin!

21/12/2010

L'hiver, ou la patate douce


L'hiver, ou la patate douce