16/11/2011
On s'arrête là
Chers lecteurs, pour une fois sérieuse, j'annonce la clôture définitive de ce présent blog dès maintenant. Je vous remercie de toutes vos attentions. A propos, il fait un temps de Perpignan en ce moment à Shanghai, c'est bien agréable quoique c'est un peu hors du commun. Voilà, je penserai à vous, et peut-être va-t-on se recroiser un jour, pourquoi pas.
11/09/2011
La science ou la gourmandise
Cette fête de mi-automne me semble maintenant plus alléchante, plus délicieuse, plus enchantante(etc.) que le Festival de Printemps, que la Fête des Morts, qu'aucune autre grande fête traditionnelle chinoise.
C'est peut-être que certains gâteaux de lune 月饼 (de plusieurs saveurs, mais en général j'aime ceux qui sont traditionnels et pas chers, ou autrement dit normaux, et aux gâteaux de lune à la viande je préfère ceux végétarians: là encore il y a toute une gamme variante...) sont bons jusqu'à aller hors de mon attente (ce ne sont que de la farine dorée avec croûte, me suis dite-je, mais nos visions peuvent changer d'un moment l'autre). Me suis ressentie répugnée par toute une connexion de l'odeur de viande qui occupait un grand coin de Shanghai connu pour l'image de la ville un jour, j'ai pris, un autre jour lorsque j'avais super faim, deux bonnes petites rondettes de suite. Une pour moi-même, bien sûr; l'autre, je l'ai prise pour vous, chers lecteurs qui êtes ailleurs.
Très bonne fête de mi-automne.
31/08/2011
Et sa bienveillance
Elle (je me le permets) me voit et court vers moi, et je me sens tout à fait réjouie. Quelle tenue !
L’imposture d’une autruche
La plupart du temps que je me regarde, je ne me trouve ni belle, ni drôle, ce que je considère parfois comme une chance.
06/08/2011
D'esprit vacancière
Ces derniers jours, je me sens pleinement d'esprit vacancière. Un quartier que j'ignorais jadis m'a émerveillé.
Mais toujours je suis comme ça émerveillée.
Dis donc, il commence à pleuvoir à cordes du ciel de Shanghai et je suis en vélo aujourd'hui.
30/06/2011
21/06/2011
La cadence
Je n'ai pas vraiment suivi le festival de la musique.
J'ai été à la soirée d'ouverture, le lieu et l'ambiance m'ont davantage charmés que la musique même.
Parmi les quelques mini-concerts que j'ai pu attrapés, c'est le tour d'Abado qui m'a le plus plu.
C'est qu'en le regardant chanter, réjoui, soulagé, je me rappelle subitement mon grand regret, peut-être le seul, de mon séjour en Europe : lorsque j'étais dans un passage parmi les églises de Barcelone, j'avais entendu un chanteur de flamingo à la fois déchirant et envoûtant (les deux adjectifs ne me sont point contradictoires, et puis j'ai déjà le sentiment que les mots m'échappent depuis un moment). Les notes musicales semblaient former une sorte de vortex aéré qui filaient entre le ciel et le plus profond de l'âme.
Je m'étais passée devant, continuais mes pas dans le retentissement de sa voix, car autrement j'y serais restée des heures et des heures m'abandonner dans cette malancolie enjouée, ce que je ne me suis pas permise.
C'est ainsi que j'ai manqué d'acheter un de ses disques dans lequel aurait été enregistrée l'essence scénographique de la ville, aussi bien que ma stupéfaction de l'instant. Plus tard, je me rendis compte que cela ne se trouverait plus nulle part.