Tel est écrit sur le marque-page/flyer de l’exposition du futurisme du Centre Pompidou. Telle une bonne question.
Moi, je repars demain pour la Chine. Un choix plutôt judicieux, vu mon statut délicat. Arrivant de l’Ecosse et sans titre de séjour, l’étudiante-chercheuse Mundus est devenue, sous l’effet magique d’un certificat des diplômes aussi joli qu’une feuille d’oracle à l’âge classique, la demandeuse d’emploi garantie d’un Visa qui s’expire le 20 nov 2008.
Je ne me déplore pas, ce dernier séjour en France n’a pas du tout été prévu depuis mon départ pour UK, et c’est grâce à la gentillesse de la dame de l’Ambassade de France en Ecosse que j’ai pu rester aussi longtemps. Pour autant, cette durée ne me suffit pas pour trouver un travail que je veux, il faudrait un temps plus long pour se préparer et pour trouver un boulot intéressant.
Quand il s’agit de l’amitié et des rencontres, en revanche, le temps ne s’impose pas nécessairement. On peut se faire des amis avec les coups de foudre, les événements et les topic intéressants, les quelques espoirs pour la Chine, pour les sociétés, pour les lettres et les arts, pour les échanges culturels.
Paris m’a aimé, voire m’a gâté. Les expositions superbes que j’aimerais vous en parler, les projections, les dialogues avec les gens de la politique, de la société, du cinéma et de l’éducation, les activités associatives auxquelles j’ai pu contribuer : les Français qui donnent des aides sociales aux femmes dans les régions défavorisées de la Chine, les jeunes chinois qui s’engagent en faveur des échanges et des compréhensions internationaux. Que de bons coeurs. Tout cela me donne des idées sur les activités du domaine, sur ce que je pourrais faire, comme métier ou non. Une sorte de conception.
J’ai aimé Paris aussi. Je l’ai aimée non pas comme ville touristique, mais comme un lieu où se croisent les gens et les voix, les idées. Son charme.
Je repars en emmenant de petits boulots, des projets à venir, des amitiés à distance, des promesses : dites ou non-dites, aux autres comme à moi-même. Continue, l’écriture.
On dit : ne choque pas trop tes compatriotes. Je dis hélas...au pire, on se choque.
On dit : triste de partir ? Je dis je suis prête.