24/05/2008

Alter-didacte

L’autre jour, mon directeur me dit à la fin du RDV : "Bon courage. Tout n’est pas perdu. C’est comme laver du vêtement, on dit que de laver le vêtement, c’est redevenir nouveau."

C’est-à-dire donc que je suis renouvelée.

***

L’amour propre, l’indifférence apparente, et la conscience de ses maux et de son bonheur. C’est ce que j’ai appris de Rousseau le promeneur.

Dans les rêveries. Ce serait un état idéal pour faire les confessions. Ou bien on n’entend que des vérités. Et les vérités de la vie sont souvent aussi cruelles que la liberté. Pourtant nécessaires.

Eloge de l'amour(Extrait)

Eloge de l’amour. Film de Godard que j’ai trouvé par hasard parmis d’autres coffrets dans la bibliothèque. Le film est tourné en 2001, Godard joue avec le temps. Il joue les quatres moments de l’amour : la rencontre, la passion physique, la séparation et puis les retrouvailles. Il fait remonter la période d’un amour, de la nôtre vers celle de la Résistance. Il joue le rétro de l’Histoire du cinéma en tournant un film noir et blanc à l’âge numérique.

Et il montre ce que peut devenir une philosophie montée par la caméra.

Un film très obscur, mais beau.


-Chaque pensée devrait ressembler au naufrage d’un sourire.

-Peut-on dire que la guerre, c’est une guerre de religion ?(Question posée par un docteur qui a fait une thèse sur le Catholique et la Résistance)

-F: Mais pourquoi tu l’appelles Monsieur? Il est plus jeune que toi, n’est-ce pas ?
H: Parce qu’il est la seule personne qui essaie de devenir adulte.


(une longue voix-off, avec les images des flots, des roches, numériquement colorées, avec un effet onirique)

-C’est facile, la tragédie. On est tranquille. Ca roule tout seul... La mort, le désespoir et la trahison sont là, tout près ; et les éclats et les orages, et les silences, tous les silences...C’est propre la tragédie. C’est pesant, c’est sûr.
Dans le drame, avec ses traîtres avec ses anciens acharnés, ses innocences persécutées, ses vengeurs ses traineur, ses lueurs d’espoir...cela devient épouvantable de mourir...comme un accident.
Dans la tragédie, on est tranquille. D’abord on est entre soi. On est tous innocents, en somme. Parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir...le triste espoir qu’on a pris, qu’on a enfin pris.


-H1: On n’a reconstruit que de pareils.

H2: Vous avez raison. Quand les faits deviennent légende, il faut obéir à la légende.

16/05/2008

Revenue

Ma valise est revenue, avec toutes mes notes académiques. Grâce à Student Support de la fac. Miraculeusement. Rétablissement de l'équilibre et du normal.