Et il montre ce que peut devenir une philosophie montée par la caméra.
Un film très obscur, mais beau.
-Chaque pensée devrait ressembler au naufrage d’un sourire.
-F: Mais pourquoi tu l’appelles Monsieur? Il est plus jeune que toi, n’est-ce pas ?
H: Parce qu’il est la seule personne qui essaie de devenir adulte.
(une longue voix-off, avec les images des flots, des roches, numériquement colorées, avec un effet onirique)
-C’est facile, la tragédie. On est tranquille. Ca roule tout seul... La mort, le désespoir et la trahison sont là, tout près ; et les éclats et les orages, et les silences, tous les silences...C’est propre la tragédie. C’est pesant, c’est sûr.
Dans le drame, avec ses traîtres avec ses anciens acharnés, ses innocences persécutées, ses vengeurs ses traineur, ses lueurs d’espoir...cela devient épouvantable de mourir...comme un accident.
Dans la tragédie, on est tranquille. D’abord on est entre soi. On est tous innocents, en somme. Parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir...le triste espoir qu’on a pris, qu’on a enfin pris.
-H1: On n’a reconstruit que de pareils.
H2:
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