21/11/2009

Réponse-commentaire:

 Xiao-bob,

Merci sincèrement de me le dire.

Alors je refais ce que les gosses chinois fesaient à l'école: je copie 10 fois pour m'en souvenir:

je suis débordée  je suis débordée  je suis débordée  je suis débordée  je suis débordée 
je suis débordée  je suis débordée  je suis débordée  je suis débordée  je suis débordée

Et puis de quelle dignité avez-vous parlé?

Une seule chose dont je suis consciente en ce moment, c'est que, malgré tous les tracas familiaux qui m'ont effarée dernièrement, j'aime mon travail-- ce que je fais et ce que j'ai à faire, et je me sens heureuse avec.



19/11/2009

Bonnes nouvelles

C'était lors de mon bref retour à Nankin en septembre.
Sur la photo en haut, s'écrit: Chaleureuse bienvenue aux nouveaux camarades! (re-lie-huan-ying-xin-tong-xue)
Sur la photo en bas: c'est un coin sur le plafond que j'ai capté au commencement d'une conférence donnée par le traducteur de l'Essai de Montaigne. Je l'ai visé avec l'appareil pour voir de quoi s'agit-il. Voyez-vous de quoi s'agit-il? C'était une blague très sincère de l'architecte de cette librairie intellectuelle de Nankin.
A la conférence il y a eu une étape de lecture volontaire à haute voix. Après avoir feuilleté le tome II (ou tome III, je me rappelle plus) qui tombait sur moi, j''ai pris un extrait sur "De la Cruauté". Je l'ai trouvé beau et stimulant parce qu'en lisant le texte, on se rendit compte que Montaigne parle en réalité de la vertu en parlant de la cruauté. Je crois n'avoir compris que la moitié de son texte mais ce dernier m'a bien plu.




Pour info, le site du over-blog.com est débloqué en Chine. Voir le lien ci-dessous.

http://attrape-livres.over-blog.com/article-21838881.html

J'aime particulièrement cet extrait en haut de la page.

"Je savais que le véritable voyage se fait au retour, quand il inonde les jours d'après au point de donner cette sensation prolongée d'égarement d'un temps à un autre, d'un espace à un autre. Les images se superposent, secrète alchimie, profondeur de champ où nos ombres semblent plus vraies que nous-mêmes. Là est la vérité du voyage."

C'est juste extraordinaire.


***

Pour faire les démarches administratives d'entrée en emploi( ru-zhi-shou-xu), il faut remettre un manuel du travail. (Lao-dong-shou-ce). Je ne l'ai pas encore fait malgré le fait que je suis rentrée en Chine il y a un an exactement. D'après ce que j'ai compris, c'est pour qu'on recoive les sommes pour le chomage, l'assurance, la retraite, mais qu'il faut qu'on soit toujours dans la même ville, paraît-il.

Pour faire le manuel du travail il faut aller à l'office administratif du quartier (jie-dao-ban-shi-chu) de mon adresse domicile ainsi apparue dans le livret de famille, et que mon dossier (dang-an) soit dans cet office pour que celui-là puisse voyager jusqu'au bureau administratif qui gère mon état d'embauchage actuel.

Je m'y suis rendue deux fois pour savoir que mon dang-an n'est pas là. Je me suis bel et bien renseignée pour savoir que mon dang-an est encore endormi dans le Shanghai Career Guidance Centre depuis que j'ai quitté Nankin, et qu'il faut que je m'y rende pour demander en personne de transférer mon dang-an au bureau de documentation de mon quartier qui se trouve ailleurs que dans l'office administratif du quartier.

Etape par étape et la demande de transfert se fait vite. Ayant touvé mon enveloppe, le monsieur en a sorti une feuille, celle du tableau de l'examen médical, me pointa la photo: "La photo est bonne, hein? Vérifie que c'est bien toi." S'il a posé cette question, c'est parce que j'ai énormément changé sur la photo d'identité, genre de photo que j'ai souvent l'horreur de prendre. La moi du 18 ans, elle était très laide, mais c'est drôle de la voir survenir tout d'un coup d'une enveloppe, et de voir en même temps se figurer à la première page le nom de mon lycée. J'ai jugé ça une bonne adresse. Le monsieur l'aurait fait exprès pour affirmer que je suis d'un très bon lycée.

Eh bien merci, lycée.


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Réponse- commentaire:

Merci Cochonfucius de me rassurer, tout de même j'ai toujours un peu d'appréhension en ce qui concerne le visionnaire, surtout à la fin de cette journée assez Dieu-sait-comment-en-parler. J'essaie de garder le sang froid.

Xiao-bob, félicitations, vous êtes séduit. Toutefois je ne peux malheureusement pas traduire le texte tout de suite, j'ai traduit une partie hier mais j'affiche le tout lorsque je le peux. En ce moment je suis bourrée j'ai un petit paquet à traduire, vite et en assurant la qualité. Je reviendrai sur l'écriture sur le pavé.



Libellé: En Bribes,  Chine est-ce Chine, Post-it

13/11/2009

Comment intituler ce billet, ou la découverte

 

Photo : Une mendiante écrit à la craie les textes qui portent un certain sens. Les pavés du trottoir sont devenus pour elle les carrés du cahier d'étudiant. J'ai trouvé beaux ses caractères.


 

 

Je n'ai pas eu le temps ni l'état mental pour finir le billet que j'ai commencé depuis samedi dernier, mais je pense que je dois d'abord mettre ce petit billet-ci en ligne.

 

Lorsque je prépare le texte sur La Loge- c'était le lundi 9 novembre, j'ai juste pensé au thème du temps, à un temps déplacé, décalé, à son rapport avec l'espace. J'ai voulu parler de la relativité qui se rend floue ou se dissipe. C'est tout ce que j'ai retenu quand je contemplais le tableau il y a plus de 8 jours. Et j'ai réfléchi sur la manière que je peux utiliser pour bien construire les lignes qui puissent dire ce qu'il y a dans ma tête et ce que j'ai vu, ou cru avoir vu. Ce n'est pas tâche facile car j'ai souvent besoin de tout un bloc de temps à y consacrer.

 

Par hasard, et je ne sais ce qui m'a pris, j'ai cherché sur Internet la chronologie de l'an 1908, l'année où Bonnard peint ce tableau, et j'ai trouvé une certaine conscience sur le droit pour les femmes, sur le statut social des femmes. J'ai remarqué ensuite que la notion espace-temps a été travaillée par Minkowski en cette année. Le texte sur Wiki que j'ai parcouru, et que je n'ai pas tout lu, m'a donné un frisson léger. Je suis aussi profonde que ça ? J'ai pourtant gardé la bonne raison qui dit, comme ce qu'on m'a précisé, qu'Internet n'est que l'accès vers un certain nombre de choses qui nous concernent et qu'il faut, en réalité, chercher dans les publications en papier. En écrivant et en traduisant ce que j'ai écrit, j'ai encore découvert des choses, quelque chose de visionnaire, disons-le, car la langue française, d'après ce que j'ai ressenti, est tellement iconographique, par rapport à la langue chinoise, proprement idéographique. Ca peut être l'une des raisons pour lesquelles les deux civilisations se font complémentarité, puisque leur rapport est comme celui de l'endroit-envers, du recto-verso ?

 

Le hasard, je crois, est d'un registre de magie. Autant dire les hasards, qui font l'Histoire et qui donnent sens à telle ou telle date. Sur ce, c'est la date qui détermine un évènement ou c'est un évènement qui détermine une date ? Je pose la question, parce que dernièrement, tout semble tomber pile-poil pour ressortir le sens des dates. Mais enfin, quels sens ?

 

Très vaguement j'ai ressenti que j'ai un peu peur de moi-même. A cause de l'aspect dit « visionnaire » si l'on veut. Il est clair que, d'ailleurs comme ce que j'avais dit, une fois les yeux ouverts, il est impossible qu'on retourne dans un état d'aveuglement grave. Les hasards pour moi, ce sont parfois juste quelque chose d'inconvénient, ou bien simplement une lacune. Et une lacune, ou encore une oubliette, une bêtise, peut faire merveille.

 

Cet après-midi, lorsque j'ai fait lire le texte, j'ai eu un A. Mon chef m'a signalé de signer, d'une façon toute naturelle que j'admire. A vrai dire, j'ai l'horreur du mot « signe » et j'ai l'impression qu'il trouble un peu les gens de cette société chinoise en période de « pensée libéralisant», et parfois l'on peine à creuser le sens d'une expression toute simple. J'interprète souvent gauchement des choses à cause de mes préoccupations sémiotiques plutôt que sémiologiques, et je pense que c'est ainsi qu'une personne méditative peut se glisser vers un paranoïa-critique, tout confondre, et ressortir quelque chose qui vient de nulle part, décalée, déplacée, déménagée.

 

J'ai effectivement pensé au problème de la signature des textes. Précisons que ce sont avant tout les textes de com, qui sont conventionnellement sans signature, si j'ai bien compris. J'ai trouvé sympa et drôle, cet état de l'incognito. Et puis lorsque le nom se cache, le style parfois fait sentir et identifie un petit peu. Ou encore rien ne s'identifie réellement. J'ai été heureuse d'avoir eu ce retour et je n'ai pas pu cacher ma joie. J'aime vraiment ce texte même s'il n'est pas parfait, il sort du fond de moi les bribes de mots qui demeurent les clés de quelques-unes de mes préoccupations.

 

Mais comment signer sur un billet PF mis en ligne ? Là j'ai encore bien hésité, histoire du nom. D'instinct, j'ai signé Del phine. Comprenez, je vois ça un réflexe avant tout linguistique. Toutefois je connais le pouvoir de google et trouve terrible que l'adresse de ce blog comble les premières pages. J'étais sur le point de le changer en DZ (c'est ma nouvelle étiquette), mais j'ai tenu compte de quelque chose d'encore plus terrible à cause de ma fanfarerie assez récurrente. Et puis, j'ai découvert…j'ai complètement oublié ça au fait…que ce site est bloqué en Chine ! Je dis Ecco e Brava. Je suis toute contente de lire les fenêtres sur lesquelles sont marquées Connexions interrompues, avec un point d'exclamation. Ca fait partie de l'art de la séduction (sujet d'un ouvrage qu'un prof m'a conseillé de lire) et ça crée le désir (sujet qu'un autre prof a travaillé). De plus, en ce moment même j'ai reçu un texto d'une amie qui dit : pas de souci pour le week-end prochain…bon courage pour ton taf et… ! Eh bien je suis cette indication hasardeuse et signe Del phine.  

 

Je voulais écrire les remerciements déjà. Je pensais à en écrire beaucoup plus tard, mais là, j'ai appris qu'il faut anticiper. J'anticipe donc. C'est pour moi vraiment de la chance, d'avoir ces chefs et grands chefs anciens et actuels, d'avoir ces profs (ou autant dire maîtres), au sens strict et large qui m'ont été et me sont importants, et je pense qu'ils le savent. Je suis reconnaissante de cet «allez demander… », d' « il faut développer… », de cet « alors», du « pour nous », du « jia you », de l'approbation, du soutien, de la formation de toute manière, de la confiance.

 

(texte élaboré le 11 nov)

 

 


 Non je n'ai rien oublié

by Charles Aznavour

Je n'aurais jamais cru qu'on se rencontrerait
Le hasard est curieux, il provoque les choses
Et le destin pressé un instant prend la pause
Non je n'ai rien oublié

Je souris malgré moi, rien qu'à te regarder
Si les mois, les années marquent souvent les êtres
Toi, tu n'as pas changé, la coiffure peut-être
Non je n'ai rien oublié

Marié, moi ? allons donc, je n'en ai nulle envie
J'aime ma liberté, et puis, de toi à moi
Je n'ai pas rencontré la femme de ma vie
Mais allons prendre un verre, et parle-moi de toi

Qu'as-tu fait de tes jours ? es-tu riche et comblée ?
Tu vis seule à Paris? mais alors ce mariage ?
Entre nous, tes parents ont dû crever de rage
Non je n'ai rien oublié

Qui m'aurait dit qu'un jour sans l'avoir provoqué
Le destin tout à coup nous mettrait face à face
Je croyais que tout meurt avec le temps qui passe
Non je n'ai rien oublié

Je ne sais trop que dire, ni par où commencer
Les souvenirs foisonnent, envahissent ma tête
Mon passé revient du fond de sa défaite
Non je n'ai rien oublié, rien oublié

A l'age où je portais mon cœur pour toute arme
Ton père ayant pour toi bien d'autres ambitions
A brisé notre amour et fait jaillir nos larmes
Pour un mari choisi sur sa situation

J'ai voulu te revoir mais tu étais cloîtrée
Je t'ai écrit cent fois, mais toujours sans réponse
Cela m'a pris longtemps avant que je renonce
Non je n'ai rien oublié

L'heure court et déjà le café va fermer
Viens je te raccompagne à travers les rues mortes
Comme au temps des baisers qu'on volait sous ta porte
Non je n'ai rien oublié

Chaque saison était notre saison d'aimer
Et nous ne redoutions ni l'hiver ni l'automne
C'est toujours le printemps quand nos vingt ans résonnent
Non je n'ai rien oublié, rien oublié

Cela m'a fait du bien de sentir ta présence
Je me sens différent, comme un peu plus léger
On a souvent besoin d'un bain d'adolescence
C'est doux de revenir aux sources du passé

Je voudrais, si tu veux, sans vouloir te forcer
Te revoir à nouveau, enfin... si c'est possible
Si tu en as envie, si tu es disponible
Si tu n'as rien oublié
Comme moi qui n'ai rien oublié




Libellés: La chineuse chine, En bribes, in Fabula


02/11/2009

Contexte, si!

 "Défense de mouvoir". Station de métro à Shanghai. Fête nationale.


Delphine a eu un moment un peu facheux le week-end dernier. Delphine a eu un peu honte, elle a traduit mal, s'est crue être obsédée par quelque chose de bien sombre.

Delphine découvre ce que c'est qu'une chose heurtante. Apprend à boire l'obstacle. A avaler son mot.

Delphine a été bourrée. De jolis mots, elle l'a finalement compris, peuvent quelques fois tromper.

Permettez-moi:

Together ou To gather??
"with" ou wiz?
Et puis, c'est donne quoi, re-liable??
Hummm, ma foi, it's a question!


(nb: si vous comprenez pas ce que je suis en train de dire, c'est très normal. J'ai besoin d'un petit instant de délire, encore que c'est un peu tardif, et c'est bon pour la santé.)




Libellé: La Chineuse chine, post-it, Chine est-ce Chine


01/11/2009

Première expérience de la réalisation

Une drôle d'installation de la rue lors de la Fête Nationale. C'aurait été une manifestation des gentils Cheng guan (les contrôleurs de la ville??) qui n'aiment pas trop leur travail.

Traduction des caractères chinois:
- sur la porte du chauffeur: Maintien de l'ordre du paysage de la rue du district Hongkou
- A côté sur le camion: marcher/rouler de manière civilisée, pédaler de manière civilisée garer de manière normale
- Sur la bande rouge: (pour) accueillir l'Expo Universelle (soyons) être civilisé défense du garage et de l'étalage en désordre




Tout commence tout par hasard. Tout continue à rouler comme par hasard.

J'ai eu cette occasion exceptionnelle d'expérimenter la réalisation audio-visuelle, et cela ne se fait pas que pendant une seule fois.

J'en suis crevée mais j'en suis tellement heureusement en même temps.

D'autant que tout ce processus et plein d'inattendus, d'où l'accomplissement de la composition des choses.

Voici une brève récap sur ce que nous avons eu pour ce premier tournage:

- première fois dans la rue de Nankin en fin de journée: Au début on a été pris pour les building salers. Bon sang. Puis tout se sont bien passé. En rentrant, non mais ça va pas, je bouge trop et ça tremble, les images. Alors on y reprend.
- deuxième fois dans la rue de Nankin un matin: cadrage, préparations, ok, camera! Deux secondes plus tard deux hommes sont entrés dans le cadre, dont un en uniforme de Cheng Guan, dit qu'il faut faire une demande (au Bureau de propriétaire de la rue) pour pouvoir tourner quoi que ce soit sur cette Rue. J'avoue que c'est un peu de notre faute, Léon était trop mignon ce jour-là et moi avait trop l'air étudiante en art visuel. il aurait fallu devenir plus cool et plus rapide.
- comment faire pour faire la réalisation? j'ai pensé au Pont Waibaidu, au fait, l'idée m'obsédait. Il était presque midi et on est allé vers là-bas avec un dernier espoir de la journée. Léon ne change plus dans un coin sans être vu mais il change devant le bâtiment du Consulat de la Russie entre deux voitures et en face de Astor Hotel. Pendant 2 secondes on était pris pour les terroristes mais le gardien qui nous a crié "qu'est-ce que vous foutez là?" nous a laissés faire en voyant notre rire. Léon c'est porte-bonheur. Je vous l'assure car moi-même j'ai bêtement et énormément ri au moment du montage. (Et couper, c'est une douleur évidente)
- En montant sur le pont, surprise! On a capté un nouveau couple en train de faire les photos de mariage. Et encore une série de surprises que j'ai aperçu qu'au moment du montage. Je crois maintenant qu'il y a vraiment du miracle, en tournant, des fois c'est les choses qui entrent dans le cadre et forme un élément d'histoire. Les réalisateurs, des fois c'est les grands magiciens. Notre cher Léon a même improvisé, sans parler un mot, une scène de "you jump, I jump" avec un homme de passage. A ce moment il faut vraiment faire des efforts pour que la caméra ne tremble pas. Et les passants que nous avons rencontrés sur le pont sont franchement admirables. Caméra, Léon, passants, paysages, c'est une co-opération, je vous l'assure.
- Post-tournage: j'ai fouillé pour trouver un logiciel que j'ai depuis l'an 2005 mais que je n'ai jamais utilisé. Pour faire un film. Waouh.
- Je suis partie du zéro et étais stressée pendant un quart d'heure car je ne comprenais pas comment couper et recoller pour retravailler les plans. Je me suis enfin laisser apprivoiser par le logiciel et ses divers fonctionnements qui demeurent insuffisants. Ensuite il a fallu y jeter du temps pour ajuster les visuels et le reste par seconde. C'est comme un travail de finition de broderie, comme la traduction aussi, en quelque sorte.
- Je crois avoir été inspirée, j'ai trouvé, dans un album qu'on m'a prêté il y a 4 ans, et que j'aime beaucoup, une chanson qui match exactement les scènes, mais par de raisons simples et complexes, on a renoncé à utiliser la chanson. On invente d'autres effets.
- Après une nuit blanche et deux nuits demi-blanches, voilà, le premier épisode est sorti. J'en suis heureuse. Très.


Qu'est-ce que ça vous donne? Rudimentaire, je sais, et quoi d'autres??





Le plus beau du quartier

(Interprétée par: la première chanteuse de la France)

Regardez-moi, Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'bien aimé. Dès qu'on me voit
On se sent tout comme envouté
Comme charmé, hum
Lorsque j'arrive
Les femmes elles me frôlent de leurs
Regards penchés, Bien malgré moi, hé
Je suis le plus beau du quartier, hum, hum, hum

Est-ce mon visage
Ma peau si finement grainée
Mon air suave. Est-ce mon allure
Est-ce la grâce anglo-saxonne
De ma cambrure. Est-ce mon sourire
Ou bien l'élégance distinguée
De mes cachemires. Quoi qu'il en soit
C'est moi le plus beau du quartier, hum, mais

Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambiguïté
Je suis le roi, Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi, hum, hum, hum
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori, Le bel ami
De toutes ces dames
Et d'leurs maris. Regardez-moi

Regardez-moi, hum, hum
Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'préféré. Mes belles victimes
Voudraient se pendre à mes lacets
Ca les abîme. Les bons messieurs, eux
Voudraient tellement m'déshabiller
Ca les obstine
Bien malgré moi, oui bien malgré moi
Je suis le plus beau du quartier, mais

Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambiguïté
Je suis le roi, Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi, hum, hum, hum
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori, Le p'tit chéri
De toutes ces dames, Et d'leurs maris
Aussi, oui




Libellé: Audio-Visuel, en bribes, post-it