C'est une nouvelle que j'avais écrite en 3e année de licence à l'Université de Nankin, pour notre cours de l'Ecriture en français. C'était la première fois que je tentais "la littérature" comme il faut, en français, que je savais ce que ça ressemble un travail d'écrivain. Il y a pleines de fautes grammaticales, je pensais à le modifier peu à peu et le postuler plus tard. Mais je crois que je peux le faire maintenant juste comme ça.
C'est sur l'époque des années 30 à Shanghai. Comme conception de la nouvelle j'avais l'idée de travailler sur Ruan Lingyu, star cinématographique qui a marqué le cinéma muet de la Chine. Elle a été l'une des témoins de l'évolution du cinéma chinois du muet au parlé. Elle fut morte de suicide à cause des chiens-écrasés. Je voulais aussi que cet écrit soit une geste d'échange culturel, j'avais fait donc un peu la recherche sur les conditions de la vie d'alors. Mais je vois que bien des choses sont encore maladroitement composées et que les connecteurs du déroulement de l'histoire restent assez artificiels dans ce texte.
L'histoire en général est conçue à la base de la biographie des deux stars: Ruan Lingyu, et Zhou Xuan, chanteuse très réputée de l'époque qui avait elle aussi un mariage échoué. Ca réflète assez bien un aspect de la société de cette époque de Shanghai dreaming, une époque aussi extraodinaire qu'effroyable, bref, paradoxale, qui, avec l'effet magique du temps, ne laisse aujourd'hui qu'une mémoire des fragments splendides pour évoquer la nostalgie de ses descendents. "La vie est une qi-pao splendide, sur laquelle rampent pleins de poux."(生活是一袭华美的旗袍,上头爬满了虱子), cette phrase-signature de Zhang Ai-ling, auteur de la nouvelle "Lust-Caution" adapté en film, marque assez bien l'ambiance tragique qui enveloppe le Shanghai des 30s.
L'histoire de Ruan Lingyu m'a constamment marquée, mais l'époque s'est évoluée, je ne serais pas Ruan Lingyu, j'espère, et les femmes chinoises d'aujourd'hui aspirant à leur propre valeur et leur vie ne la deviendraient non plus, j'espère.
Cliquez ici pour la lecture.
19/02/2008
Nouvelles
En ce moment je rattrape mon dossier sur "se perdre"de Rousseau dans son écriture autobiographique. Ce sujet me bloque curieusement. J'ai un autre dossier à faire pr la France et deux en anglais à faire pour le cours ici. J'ai un mémoire à finir avant la fin du mois de juin. Maintenant je crois avoir le réflexe pour la date limite de la remise du travail car je suis irrémédiablement en retard une fois sur l'autre, tant que je me doute souvent de ma capacité de recherche.
Les cours ont commencé une semaine et je profite des deux premières semaines pour découvrir l'enseignement du système britanique. Il y a bien des différences, surtout un trait souligné du pragmatisme. Un séminaire est un véritable séminaire et tout le monde doit bcp préparer, faire à l'avance la lecture obligatoire du livre ou des films, contribuer son point de vue pendant le cours. En revanche ils demandent moins d'effort pour la spéculation dans la lecture toute seule que pour le traitement des cas différents. Une étude du contexte est censée importante avant d'étudier le texte lui-même. Selon un étudiant français, c'est une manière plus abordable et intelligible sur le plan de la transmission de la connaissance. Le rythme de la vie s'accélère car on doit s'adapter à celui du séminaire et du travail concerné.
La résidence que je m'héberge est un lieu exceptionnel où je rencontre pleins d'amis intéressants en littérature, philosophie, relation internationale, les discussions ou les repas collectifs de vendredi dans la grande kitchen commune sont fascinants. Bref, lieu idéal pour faire the Cultural Identity Studies.
***
Je commence à me douter d'une possibilité d'un blog littéraire, car la littérature a besoin d'un écart/recul du temps et de l'espace avec le monde présent pour son bon fonctionnement. Si cette écriture se confond/se fait confondre avec le monde actuel pour devenir un discours sur le papier, elle pourrait à peine subsister et le résultat pourrait être catastrophyque.
Le blog a de très bons usages, mais peut-être pas pour la création littéraire mais pour la transmission et la communication sur la littérature, et visant à ces deux usages je serais plus à l'aise pour postuler des choses ici car ça prend moins de temps pour s'exiger le style, thème délicat d'ailleurs quand il s'agit du droit de l'auteur, et je travaillerai plus tranquillement sur ce qui est plus important en ce moment, ce qui fera du bien pour travailler sur d'autres projets plus tard.
Avec les cours de mon directeur local j'ai de nouveaux sujets à en parler, sur Giraudoux, par ex, que je ne connaissais pas avant: Amphytrion 38 pour un cours en licence 4 de "l'amour et le désir", "la guerre de Troie n'aura pas lieu" pour le séminaire d'interperception franco-allemande du cours de cultural identities. Jusque là j'ai changé mon point de vue auparavant sur ce que les cultural identites sont des codes clichés et je dois avouer qu'il est nécessaire voire indispensable à faire ces études avec les archives actualisées pour éviter la guerre, surtout à notre époque de mondialisation où les gens de différentes nationalités se croisent. La bénédiction de la paix est loin d'être arrivée.
Les cours ont commencé une semaine et je profite des deux premières semaines pour découvrir l'enseignement du système britanique. Il y a bien des différences, surtout un trait souligné du pragmatisme. Un séminaire est un véritable séminaire et tout le monde doit bcp préparer, faire à l'avance la lecture obligatoire du livre ou des films, contribuer son point de vue pendant le cours. En revanche ils demandent moins d'effort pour la spéculation dans la lecture toute seule que pour le traitement des cas différents. Une étude du contexte est censée importante avant d'étudier le texte lui-même. Selon un étudiant français, c'est une manière plus abordable et intelligible sur le plan de la transmission de la connaissance. Le rythme de la vie s'accélère car on doit s'adapter à celui du séminaire et du travail concerné.
La résidence que je m'héberge est un lieu exceptionnel où je rencontre pleins d'amis intéressants en littérature, philosophie, relation internationale, les discussions ou les repas collectifs de vendredi dans la grande kitchen commune sont fascinants. Bref, lieu idéal pour faire the Cultural Identity Studies.
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Je commence à me douter d'une possibilité d'un blog littéraire, car la littérature a besoin d'un écart/recul du temps et de l'espace avec le monde présent pour son bon fonctionnement. Si cette écriture se confond/se fait confondre avec le monde actuel pour devenir un discours sur le papier, elle pourrait à peine subsister et le résultat pourrait être catastrophyque.
Le blog a de très bons usages, mais peut-être pas pour la création littéraire mais pour la transmission et la communication sur la littérature, et visant à ces deux usages je serais plus à l'aise pour postuler des choses ici car ça prend moins de temps pour s'exiger le style, thème délicat d'ailleurs quand il s'agit du droit de l'auteur, et je travaillerai plus tranquillement sur ce qui est plus important en ce moment, ce qui fera du bien pour travailler sur d'autres projets plus tard.
Avec les cours de mon directeur local j'ai de nouveaux sujets à en parler, sur Giraudoux, par ex, que je ne connaissais pas avant: Amphytrion 38 pour un cours en licence 4 de "l'amour et le désir", "la guerre de Troie n'aura pas lieu" pour le séminaire d'interperception franco-allemande du cours de cultural identities. Jusque là j'ai changé mon point de vue auparavant sur ce que les cultural identites sont des codes clichés et je dois avouer qu'il est nécessaire voire indispensable à faire ces études avec les archives actualisées pour éviter la guerre, surtout à notre époque de mondialisation où les gens de différentes nationalités se croisent. La bénédiction de la paix est loin d'être arrivée.
12/02/2008
Feuille de route(ii)- La maladie de l’Avion
Je comprends qu’à part les fusées, l’avion est le moyen de transport idéal pour l’Humanité.
Mais je le déteste, bien que je suis obligée de le prendre.
Parce qu’à partir du moment de la réservation, jusqu’au moment où l’on sort de l’aeroport de la ville d’arrivée, c’est l’accumulation des particules de nervosité.
Il faut minutieusement calculer le volume de la valise et la disposition des choses, peser au moins trois fois pour trouver le poids marginal. Pour le reste, il faut apprendre à faire confiance à la poste.
S’ils permettent une limite de 20kg pr le bagage à enregistrer, il est conseillé d’apprendre à sortir dans un premier temps ce qui pèse le 21ième : j’en ai vu des professionnels pour faire cela au moment de l’enregistrement. Et ce 21ième kilo est pour la plupart du temps en papier.
Au passage de sécurité, le discret ne passe pas. Il faut enlever ce qu’il faut enlever, le manteau, par fois la ceinture, les chaussures. Il faut se débarrasser momentanément tout équipement de la civilisation humaine : les clés, le téléphone mobile, l’ordinateur.
--Comment ça ? Ils t’ont demandé d’enlever les chaussures ? C’est bizarre, je l’ai pas fait ! Tenon, le 1ier Mundus africain, s’étonna de me voir marcher vers lui, pieds nus, chaussures à main gauche, passport à main droite, manteau au bras.
--Mais ils n’ont pas tort, mes chaussures sont trop hautes, tu vois, jusqu’aux genoux. Je peux y cacher un poignard, moi, Mundus illégale expériencée. Toi tu peux pas le faire. T’auras mal aux pieds.
Finalement le décollage, avec du retard, ce qui est plutôt normal. J’ai eu alors un sentiment que je ne sais qualifier, celui de se voir quitter un pays, un continent, auxquels on s’attache, dans les lueurs crépusculaires. Le retour est sûr, peut-être dans quelques mois, peut-être dans quelques années, mais quand, et pour quelle raison ? Visiter ? Chercher ? Chercher et visiter ? Travailler ? Vivre ? Tranvailler et vivre ?
Ce sentiment ne s’appelle pas l’anxiété ou l’inquiétude ; ni la quiétude. Il s’appellerait l’a-quiétude imaginaire.
Mais je le déteste, bien que je suis obligée de le prendre.
Parce qu’à partir du moment de la réservation, jusqu’au moment où l’on sort de l’aeroport de la ville d’arrivée, c’est l’accumulation des particules de nervosité.
Il faut minutieusement calculer le volume de la valise et la disposition des choses, peser au moins trois fois pour trouver le poids marginal. Pour le reste, il faut apprendre à faire confiance à la poste.
S’ils permettent une limite de 20kg pr le bagage à enregistrer, il est conseillé d’apprendre à sortir dans un premier temps ce qui pèse le 21ième : j’en ai vu des professionnels pour faire cela au moment de l’enregistrement. Et ce 21ième kilo est pour la plupart du temps en papier.
Au passage de sécurité, le discret ne passe pas. Il faut enlever ce qu’il faut enlever, le manteau, par fois la ceinture, les chaussures. Il faut se débarrasser momentanément tout équipement de la civilisation humaine : les clés, le téléphone mobile, l’ordinateur.
--Comment ça ? Ils t’ont demandé d’enlever les chaussures ? C’est bizarre, je l’ai pas fait ! Tenon, le 1ier Mundus africain, s’étonna de me voir marcher vers lui, pieds nus, chaussures à main gauche, passport à main droite, manteau au bras.
--Mais ils n’ont pas tort, mes chaussures sont trop hautes, tu vois, jusqu’aux genoux. Je peux y cacher un poignard, moi, Mundus illégale expériencée. Toi tu peux pas le faire. T’auras mal aux pieds.
Finalement le décollage, avec du retard, ce qui est plutôt normal. J’ai eu alors un sentiment que je ne sais qualifier, celui de se voir quitter un pays, un continent, auxquels on s’attache, dans les lueurs crépusculaires. Le retour est sûr, peut-être dans quelques mois, peut-être dans quelques années, mais quand, et pour quelle raison ? Visiter ? Chercher ? Chercher et visiter ? Travailler ? Vivre ? Tranvailler et vivre ?
Ce sentiment ne s’appelle pas l’anxiété ou l’inquiétude ; ni la quiétude. Il s’appellerait l’a-quiétude imaginaire.
10/02/2008
Feuille de Route- byebye la France
-Vous avez dit le concert de jazz ?
- Viens, maintenant ou jamais! C’est génial !
J’allai donc rejoindre Cécile et ses deux collègues, Blandine et Christèle, dans un bar du quartier où les amis se rencontraient sans se prévenir, venant tous ce soir-là écouter ce concert de jazz d’un groupe à quatre.
Le concert avait commencé il y a bien un moment. Ce furent les quatres jeunes, dont l’amie d’enfance de Blandine qui elle-même chantait le classique. Ces chanteurs apprenaient à chanter dans une même institution et décidaient de faire un groupe, nommé ommm. Pendant leur concert, ils firent écouter une riche harmonie du jazz sans instrument, ils pratiquèrent la résonance du corps humain, composant de petits miracles à chaque moment : la première voix donna le ton, la deuxième alla la rejoindre, puis la troisième, la quatrième en basse mesurée, puis les quatre voix allèrent chacun dans leur sens, s’évoluant en faisant merveilleusement accord.
Je les regardais à deux pas près, j’admirais cette ambiance où l’on se trouvait à l’aise, où ces amateurs de la musique s’éprouvaient et se valorisaient. Ils m’ont évoqué la période d’une moi qui chantais : au collège avec une amie de la chorale, on s’amusait à chanter le ton élevé de the Heroes de Whitney Houston dans l’ascenseur pour trouver le meilleur effet sonore ; aux premiers jours du lycée, le chantonnement à voix nue durant les promenades silencieuses, avec sans doute la meilleure amie de ma vie, qui me disait qu’elle aimerait qu’un jour un chanteur vagabond l’emmènerait : plus tard, il y avait vraiment un gars qui chantait pour elle et deviendrait son premier amour.
Dans ces douces consonances, se réveilla alors un vieux rêve que j’avais fait il y a longtemps, au moment où je découvris qq bars avec leur groupe de chanteurs superbes, dans Mao Min Nan Lu rasé à Shanghai, au 4ième du Sheraton à Nankin. Un vieux rêve d’être serveuse, pour regarder et écouter les gens dans un bar où un groupe chante, ou, mieux, de chanter, non pas pr les concours mais pr le plaisir de soi et des autres.
Les derniers gestes des jeunes chanteurs m’ont affirmé que bien des choses sont abordables dans tout cela, et la mise-en-réalité d’un rêve ne paraît pas aussi dur que d’y croire : ils présentaient leur album dernièrement sorti, leur site, leurs amis qui les ont aidés, leur parcours. De l’argent pr le studio d’enregistrement, des mains-d’oeuvre pr le design, les photos, la gravure des discs, les promotions, la création d’un site internet...sera née ainsi leur oeuvre. Le rêve, l’éveil, le réveil, la mise-en-réalité. Une vie, c’est ça. Chacun son choix.
Puis tout le monde allai se causer à l’extérieur, fumait. Les amis se faisaient la connaissance ou se reconnaissaient, grâce au concert, se faisaient des bises, se rigolaient. Ici on se plaignait de qq « elles » qui draguaient audacieusement leur copain durant la soirée, mimant leurs gestes, là on draguait ou se laissait draguer. Tout le monde s’arrosait. Une gorgée pr toi? Oui, pouquoi pas, j’ai froid. On se refaisait des bises et on se dit byebye.
Voilà pour moi un très bon souvenir de la dernière soirée en France.
A bientôt la France.
- Viens, maintenant ou jamais! C’est génial !
J’allai donc rejoindre Cécile et ses deux collègues, Blandine et Christèle, dans un bar du quartier où les amis se rencontraient sans se prévenir, venant tous ce soir-là écouter ce concert de jazz d’un groupe à quatre.
Le concert avait commencé il y a bien un moment. Ce furent les quatres jeunes, dont l’amie d’enfance de Blandine qui elle-même chantait le classique. Ces chanteurs apprenaient à chanter dans une même institution et décidaient de faire un groupe, nommé ommm. Pendant leur concert, ils firent écouter une riche harmonie du jazz sans instrument, ils pratiquèrent la résonance du corps humain, composant de petits miracles à chaque moment : la première voix donna le ton, la deuxième alla la rejoindre, puis la troisième, la quatrième en basse mesurée, puis les quatre voix allèrent chacun dans leur sens, s’évoluant en faisant merveilleusement accord.
Je les regardais à deux pas près, j’admirais cette ambiance où l’on se trouvait à l’aise, où ces amateurs de la musique s’éprouvaient et se valorisaient. Ils m’ont évoqué la période d’une moi qui chantais : au collège avec une amie de la chorale, on s’amusait à chanter le ton élevé de the Heroes de Whitney Houston dans l’ascenseur pour trouver le meilleur effet sonore ; aux premiers jours du lycée, le chantonnement à voix nue durant les promenades silencieuses, avec sans doute la meilleure amie de ma vie, qui me disait qu’elle aimerait qu’un jour un chanteur vagabond l’emmènerait : plus tard, il y avait vraiment un gars qui chantait pour elle et deviendrait son premier amour.
Dans ces douces consonances, se réveilla alors un vieux rêve que j’avais fait il y a longtemps, au moment où je découvris qq bars avec leur groupe de chanteurs superbes, dans Mao Min Nan Lu rasé à Shanghai, au 4ième du Sheraton à Nankin. Un vieux rêve d’être serveuse, pour regarder et écouter les gens dans un bar où un groupe chante, ou, mieux, de chanter, non pas pr les concours mais pr le plaisir de soi et des autres.
Les derniers gestes des jeunes chanteurs m’ont affirmé que bien des choses sont abordables dans tout cela, et la mise-en-réalité d’un rêve ne paraît pas aussi dur que d’y croire : ils présentaient leur album dernièrement sorti, leur site, leurs amis qui les ont aidés, leur parcours. De l’argent pr le studio d’enregistrement, des mains-d’oeuvre pr le design, les photos, la gravure des discs, les promotions, la création d’un site internet...sera née ainsi leur oeuvre. Le rêve, l’éveil, le réveil, la mise-en-réalité. Une vie, c’est ça. Chacun son choix.
Puis tout le monde allai se causer à l’extérieur, fumait. Les amis se faisaient la connaissance ou se reconnaissaient, grâce au concert, se faisaient des bises, se rigolaient. Ici on se plaignait de qq « elles » qui draguaient audacieusement leur copain durant la soirée, mimant leurs gestes, là on draguait ou se laissait draguer. Tout le monde s’arrosait. Une gorgée pr toi? Oui, pouquoi pas, j’ai froid. On se refaisait des bises et on se dit byebye.
Voilà pour moi un très bon souvenir de la dernière soirée en France.
A bientôt la France.
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