19/02/2008

Nouvelles

En ce moment je rattrape mon dossier sur "se perdre"de Rousseau dans son écriture autobiographique. Ce sujet me bloque curieusement. J'ai un autre dossier à faire pr la France et deux en anglais à faire pour le cours ici. J'ai un mémoire à finir avant la fin du mois de juin. Maintenant je crois avoir le réflexe pour la date limite de la remise du travail car je suis irrémédiablement en retard une fois sur l'autre, tant que je me doute souvent de ma capacité de recherche.

Les cours ont commencé une semaine et je profite des deux premières semaines pour découvrir l'enseignement du système britanique. Il y a bien des différences, surtout un trait souligné du pragmatisme. Un séminaire est un véritable séminaire et tout le monde doit bcp préparer, faire à l'avance la lecture obligatoire du livre ou des films, contribuer son point de vue pendant le cours. En revanche ils demandent moins d'effort pour la spéculation dans la lecture toute seule que pour le traitement des cas différents. Une étude du contexte est censée importante avant d'étudier le texte lui-même. Selon un étudiant français, c'est une manière plus abordable et intelligible sur le plan de la transmission de la connaissance. Le rythme de la vie s'accélère car on doit s'adapter à celui du séminaire et du travail concerné.

La résidence que je m'héberge est un lieu exceptionnel où je rencontre pleins d'amis intéressants en littérature, philosophie, relation internationale, les discussions ou les repas collectifs de vendredi dans la grande kitchen commune sont fascinants. Bref, lieu idéal pour faire the Cultural Identity Studies.

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Je commence à me douter d'une possibilité d'un blog littéraire, car la littérature a besoin d'un écart/recul du temps et de l'espace avec le monde présent pour son bon fonctionnement. Si cette écriture se confond/se fait confondre avec le monde actuel pour devenir un discours sur le papier, elle pourrait à peine subsister et le résultat pourrait être catastrophyque.

Le blog a de très bons usages, mais peut-être pas pour la création littéraire mais pour la transmission et la communication sur la littérature, et visant à ces deux usages je serais plus à l'aise pour postuler des choses ici car ça prend moins de temps pour s'exiger le style, thème délicat d'ailleurs quand il s'agit du droit de l'auteur, et je travaillerai plus tranquillement sur ce qui est plus important en ce moment, ce qui fera du bien pour travailler sur d'autres projets plus tard.

Avec les cours de mon directeur local j'ai de nouveaux sujets à en parler, sur Giraudoux, par ex, que je ne connaissais pas avant: Amphytrion 38 pour un cours en licence 4 de "l'amour et le désir", "la guerre de Troie n'aura pas lieu" pour le séminaire d'interperception franco-allemande du cours de cultural identities. Jusque là j'ai changé mon point de vue auparavant sur ce que les cultural identites sont des codes clichés et je dois avouer qu'il est nécessaire voire indispensable à faire ces études avec les archives actualisées pour éviter la guerre, surtout à notre époque de mondialisation où les gens de différentes nationalités se croisent. La bénédiction de la paix est loin d'être arrivée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

La littérature a-t-elle vraiment besoin d'un "recul" avec le monde présent? Si écrire, c'est regarder le monde de haut, comme si celui qui écrit était un juge ou un inspecteur ou quelqu'un qui ne serait pas capable de supporter le monde réel, autant faire autre chose: de la surveillance ou de la police. Ou apprendre vraiment à vivre. Le blog a de bons usages de transmission ou de communication aussi, mais ce qui est fort, c'est quand même de voir comment évolue, en temps réel, une sorte de polyphonie, et d'y prendre part, en êtant soi-même une voix de cette polyphonie. Là, on est bien dans la création, quelle que soit sa valeur littéraire par ailleurs. Mais on s'en fiche, de la valeur littéraire, c'est le problème des critiques.