J’ai répondu à quelques annonces en RH, écrivant quelques lettres de motivation qui me prennent la tête, sans espoir aucun pour la suite. J’ai eu deux trois appels, ce qui est déjà hors d’attente. Puis, lors de
Une fois, quand je sens qu’il n’y a aucune possiblité que mon interlocuteur relise mon CV, j’ai fait un peu les interrogations-suicide à ce pauvre monsieur sur les différents métiers de RH, de communication, de l’assistanat administratif. Il a fini par dire : « vous ne donc savez pas ce que vous allez faire ? » Bingo monsieur, vous avez bien compris mon angoisse, et merci pour les renseignements.
Je me rappelle d’un dialogue très agréable avec une représentante au stand d’un cabinet de RH international :
--J’ai suivi les études du Master Erasmus Mundus, dans 3 pays européens.. [...] et St Andrews en Ecosse.
--Ah, St Andrews !
--Mais vous le connaissez ?
--Eh oui, c’est sublime ! ...Vous parlez anglais aussi ?
--Oui, j’assiste en général les cours dans la langue locale.
--Comment est votre anglais ?
--Urh...comme mon français.
--Votre français est bon !
--Urh...oui Madame. [...] Comme votre cabinet est à l’échelle internationale et que cela correspond bien à mon profil et à mes expériences, je désire [...].
--En effet, votre profil est très intéressant pour nous. [...] Comme les postes en RH et recrutement sont pleins, ce que je pourrais vous proposer comme possibilité c’est de travailler dans l’une de nos antennes comme assitante-directeur aide d’emploi, c’est-à-dire de distribuer les emplois à des chômeurs...
(--Waouh...Redistribuer les chômeurs dans les différents emplois ? Intéressant comme un travail dans le bureau d’immigration ! Ca fait découvrir le bas-monde en France !) Eh oui ça m’intéresse !
--Vous êtes mobile en France?
--Bien sûr !
Je sais qu’il y aurais très peu de chance que je sois retenue pour ce poste, mais déjà ce genre de dialogue est encourageant, c’est d’ailleurs la permière personne qui jusque là reconnaît ce diplôme trop général et peu « utile » aux yeux professionnalisés.
Avec ces détours, la décision est donc prise ? Presque, je dirais, car je me connais bien(quelle prétention !), moi qui changerais l’idée à tout moment et dans tous les sens. Il serait mieux de m’accrocher sur la culture, que ce soit en France ou en Chine : le cinéma, la coordination événementielle, ou l’édition, qui sait. On me dira : mais si t’auras un poste dans d’autres domaines qui te permettra de rester en France ?
Hé bien, attendons au moins qu’un entretien tombe devant moi avant que les choses ne s’avancent pour que j’apprenne à faire le choix !
Paris vous m’aimez ?
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