On est donc chez soi. La fille de Kosovo que j’ai rencontrée à l’auberge est devenue ma colocataire. Aussitôt que le hôte nous avait permis de déménager, nous nous précipitions de ranger nos affaires et quitter l’auberge malgré le prix d’une nuit de plus à payer, et un peu d’odeur toxique de peinture dans ma nouvelle chambre.
Appartement tout nouveau, bien équipé. Tout est IKEA. Beaucoup made in China. Un balcon agréable, ensoleillé. Surtout la cuisine, on dirait un coin d’école de femmes : une table de quatre, un grand four de famille, four micro-onde, frigo bien sûr, une série complète de couvert.
Je trouve ça de la luxe une vie comme telle pour deux filles, comme quand je suis entrée pour la première fois dans mon studio à Perpignan, je trouvais luxueux ce studio équipé d’une kitchenette plus un frigo. Incomparable de la vie d’étudiant à l’Université de Nankin, où j’avais l’habitude de manger à la cantine ou picorer en dehors, de travailler dans une salle d’études ou la bibliothèque. (Il faut partir tôt pour occuper la place !) Pour moi, souvent le problème des logements pour les Mundus est cette sorte de confort dont j’aurais pas besoin(par contre l’Internet que j’aurai tjrs besoin ne se trouvera que dans les chambres en Ecosse.). Mais alors vaut mieux profiter du séjour et vivre une vie industrielle.
Alors profitons de la cuisine, et c’est parti. On s’est mis d’accord, elle fait les plats d’Italie et de son pays, moi, plats français et chinois. Hier soir Doruntina (j’aime bcp ce prénom) a fait de petits croissants farcis avec « Pasta sfoglia »(j’ai du mal à reconnaître les ingrédients en italien maintenant, même le persil j’ai dû le reconnaître avec du nez), chose assez commune en Europe, comme dumpling chinois mais mis au four. Donc voilà, una vita à dua pour la première fois. Ca paraît pas mal de faire manger et se faire manger, malgré la différence du goût à négocier.
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