01/11/2009

Première expérience de la réalisation

Une drôle d'installation de la rue lors de la Fête Nationale. C'aurait été une manifestation des gentils Cheng guan (les contrôleurs de la ville??) qui n'aiment pas trop leur travail.

Traduction des caractères chinois:
- sur la porte du chauffeur: Maintien de l'ordre du paysage de la rue du district Hongkou
- A côté sur le camion: marcher/rouler de manière civilisée, pédaler de manière civilisée garer de manière normale
- Sur la bande rouge: (pour) accueillir l'Expo Universelle (soyons) être civilisé défense du garage et de l'étalage en désordre




Tout commence tout par hasard. Tout continue à rouler comme par hasard.

J'ai eu cette occasion exceptionnelle d'expérimenter la réalisation audio-visuelle, et cela ne se fait pas que pendant une seule fois.

J'en suis crevée mais j'en suis tellement heureusement en même temps.

D'autant que tout ce processus et plein d'inattendus, d'où l'accomplissement de la composition des choses.

Voici une brève récap sur ce que nous avons eu pour ce premier tournage:

- première fois dans la rue de Nankin en fin de journée: Au début on a été pris pour les building salers. Bon sang. Puis tout se sont bien passé. En rentrant, non mais ça va pas, je bouge trop et ça tremble, les images. Alors on y reprend.
- deuxième fois dans la rue de Nankin un matin: cadrage, préparations, ok, camera! Deux secondes plus tard deux hommes sont entrés dans le cadre, dont un en uniforme de Cheng Guan, dit qu'il faut faire une demande (au Bureau de propriétaire de la rue) pour pouvoir tourner quoi que ce soit sur cette Rue. J'avoue que c'est un peu de notre faute, Léon était trop mignon ce jour-là et moi avait trop l'air étudiante en art visuel. il aurait fallu devenir plus cool et plus rapide.
- comment faire pour faire la réalisation? j'ai pensé au Pont Waibaidu, au fait, l'idée m'obsédait. Il était presque midi et on est allé vers là-bas avec un dernier espoir de la journée. Léon ne change plus dans un coin sans être vu mais il change devant le bâtiment du Consulat de la Russie entre deux voitures et en face de Astor Hotel. Pendant 2 secondes on était pris pour les terroristes mais le gardien qui nous a crié "qu'est-ce que vous foutez là?" nous a laissés faire en voyant notre rire. Léon c'est porte-bonheur. Je vous l'assure car moi-même j'ai bêtement et énormément ri au moment du montage. (Et couper, c'est une douleur évidente)
- En montant sur le pont, surprise! On a capté un nouveau couple en train de faire les photos de mariage. Et encore une série de surprises que j'ai aperçu qu'au moment du montage. Je crois maintenant qu'il y a vraiment du miracle, en tournant, des fois c'est les choses qui entrent dans le cadre et forme un élément d'histoire. Les réalisateurs, des fois c'est les grands magiciens. Notre cher Léon a même improvisé, sans parler un mot, une scène de "you jump, I jump" avec un homme de passage. A ce moment il faut vraiment faire des efforts pour que la caméra ne tremble pas. Et les passants que nous avons rencontrés sur le pont sont franchement admirables. Caméra, Léon, passants, paysages, c'est une co-opération, je vous l'assure.
- Post-tournage: j'ai fouillé pour trouver un logiciel que j'ai depuis l'an 2005 mais que je n'ai jamais utilisé. Pour faire un film. Waouh.
- Je suis partie du zéro et étais stressée pendant un quart d'heure car je ne comprenais pas comment couper et recoller pour retravailler les plans. Je me suis enfin laisser apprivoiser par le logiciel et ses divers fonctionnements qui demeurent insuffisants. Ensuite il a fallu y jeter du temps pour ajuster les visuels et le reste par seconde. C'est comme un travail de finition de broderie, comme la traduction aussi, en quelque sorte.
- Je crois avoir été inspirée, j'ai trouvé, dans un album qu'on m'a prêté il y a 4 ans, et que j'aime beaucoup, une chanson qui match exactement les scènes, mais par de raisons simples et complexes, on a renoncé à utiliser la chanson. On invente d'autres effets.
- Après une nuit blanche et deux nuits demi-blanches, voilà, le premier épisode est sorti. J'en suis heureuse. Très.


Qu'est-ce que ça vous donne? Rudimentaire, je sais, et quoi d'autres??





Le plus beau du quartier

(Interprétée par: la première chanteuse de la France)

Regardez-moi, Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'bien aimé. Dès qu'on me voit
On se sent tout comme envouté
Comme charmé, hum
Lorsque j'arrive
Les femmes elles me frôlent de leurs
Regards penchés, Bien malgré moi, hé
Je suis le plus beau du quartier, hum, hum, hum

Est-ce mon visage
Ma peau si finement grainée
Mon air suave. Est-ce mon allure
Est-ce la grâce anglo-saxonne
De ma cambrure. Est-ce mon sourire
Ou bien l'élégance distinguée
De mes cachemires. Quoi qu'il en soit
C'est moi le plus beau du quartier, hum, mais

Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambiguïté
Je suis le roi, Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi, hum, hum, hum
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori, Le bel ami
De toutes ces dames
Et d'leurs maris. Regardez-moi

Regardez-moi, hum, hum
Je suis le plus beau du quartier
J'suis l'préféré. Mes belles victimes
Voudraient se pendre à mes lacets
Ca les abîme. Les bons messieurs, eux
Voudraient tellement m'déshabiller
Ca les obstine
Bien malgré moi, oui bien malgré moi
Je suis le plus beau du quartier, mais

Mais prenez garde à ma beauté
A mon exquise ambiguïté
Je suis le roi, Du désirable
Et je suis l'indéshabillable
Observez-moi, hum, hum, hum
Observez-moi de haut en bas
Vous n'en verrez pas deux comme ça
J'suis l'favori, Le p'tit chéri
De toutes ces dames, Et d'leurs maris
Aussi, oui




Libellé: Audio-Visuel, en bribes, post-it


1 commentaire:

Cochonfucius a dit…

Amusant, le petit bout de film.