Hyperréalisme, une de mes plus belles imprudences de langages il y a quelques dizaines d'années, avoir été présenté à un peintre et lui dire que l'hyperréalisme était exactement ce que je comprenais le moins, alors que précisément c'était ce qu'il faisait. Bref, l'éléphant dans le magasin de porcelaines.
J'ai oublié de préciser: à l'époque je n'avais vu que des photos d'hyperréalisme américain, tellement conformes au modèle qu'en photo cela devenait incompréhensible. Plus tard, confronté à de véritables tableaux, j'ai changé de point de vue.
"Et surtout ne nous frappons pas, ce ne sont là que des amusettes. Pensons aux heures où, enlacés, las, dans le noir, nos coeurs peinant à l'unisson, nous entendons dire au vent ce que c'est que d'être dehors, la nuit, en hiver, et ce que c'est que d'avoir été ce que nous avons été, et sombrons ensemble dans un malheur sans nom, en nous serrant. Voilà ce qu'il faut voir. Courage donc, vieux bébé poilu que j'adore."
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Hyperréalisme, une de mes plus belles imprudences de langages il y a quelques dizaines d'années, avoir été présenté à un peintre et lui dire que l'hyperréalisme était exactement ce que je comprenais le moins, alors que précisément c'était ce qu'il faisait.
Bref, l'éléphant dans le magasin de porcelaines.
J'ai oublié de préciser: à l'époque je n'avais vu que des photos d'hyperréalisme américain, tellement conformes au modèle qu'en photo cela devenait incompréhensible.
Plus tard, confronté à de véritables tableaux, j'ai changé de point de vue.
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