« Alors qu’est-ce qui t’a plu le plus en Italie ? » se glissa cette phrase lorsque l’on attendait les choses commandées dans un bar.
Encore. Je suis de nouveau tombée sur cette sorte de superlatif exigé, qui en même temps implique une efficacité. Moi qui ne maîtrise pas l’art de résumer un Tout en un Plus, me trouve chaque fois mal à l’aise pour donner une réponse satisfaisante.
« Urh...la pâte. »
« La pâte ?! »
Ils devaient être déçus. Ils attendaient que je proposerais les bâtiments, les aventures intéressantes, que j’apprécierais i raggazzi italiani, au moins les pâtisseries. (mais j’ai bien dit que les pâtisseries italiennes sont terriblement dolce, dont la moitié ressemblent aux biscuits chinois que je n’aime pas)
Moi aussi, je suis déçue de ma réponse. Je l’ai dit pourtant sincèrement. Cela non seulement que j’avais une faim de loup, vers 14h30 après les cours, mais qu’au fait je regretterai à jamais si je voyage sans goûter les gastronomies locaux. (goûter, et non pas manger ! Etre gourmand(e) comme une chatte, dirait-on ?)
Il est donc normal que moi, pâte-lover, pense à la pâte en premier. Pâte lyonnaise appelée Quenelle, devenue « le petit péché de Delphine » ; pâte italienne que j’ai poursuivi de Shanghai à Perpignan pour tester la version originale à Bergamo.
Mais le principe en est que, le premier ne remplace souvent pas la place du plus.
Alors qu’est-ce qui est ce Plus qui me plaît?
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2 commentaires:
L'avantage des pates (la pasta!), c'est que c'est une addiction relativement économique, abordable même pour un budget d'étudiante Mundus :-)
Ah non non pas d'addiction pour moi finalement. Aucune. (écrire et lire c'est à discuter)Et il existe une addiction "economique", tu m'avais dit?
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