万籁此皆寂, Voici que se taisent dix mille bruissements
唯闻钟磬声。 Seul résonne l’écho de cloche et de pierre
[Tang] Chang Jian, «Au monastère de Po-shan»
( tr. François Cheng )
Les cloches d’Italie.
Ce sont les cloches. Ce n’est pas la sonnerie de cloche d’une chapelle à Perpignan, cantabile quant à elle, qui m’enchantait chaque dimanche matin.
On est en train de marcher dans la rue, ou l’on écoute un opéra d’Alban Berg dans le cours, les cloches carillonnèrent. Ayant une telle puissance inconnue, cette musique céleste pénètre direct au fond du coeur pour créer une résonance intérieure. Coeur imprégné d’une divinité anonyme, recevant un oracle de la sérénité du ciel.
Le souvenir va de nouveau m’emmener, cette fois commuter dans un monastère du bouddhisme tibétain sur le Plateau Qinghai-Tibet. Même effet sur moi quand on me cédait la porte, me laissait seule parmi toute une salle de lamas, récitant les soutras. La vibration de leur voix collective circulant dans le parfum de l’encens, l’ambiance même me poussait à me prosterner à la tibétaine, toute pieuse, devant la grosse statue dont j’ignorais le nom.
L’autre jour, entre les deux cours, je lisais dans un coins ensoleillé, tranquille. Surgissait la sonnerie des cloches, d’une tour à l’autre. Je fermai les yeux. Je levai la tête, laissant la lumière verser sur le visage.
Comme si c’était un baptême.
Pur, pur bonheur.
唯闻钟磬声。 Seul résonne l’écho de cloche et de pierre
[Tang] Chang Jian, «Au monastère de Po-shan»
( tr. François Cheng )
Les cloches d’Italie.
Ce sont les cloches. Ce n’est pas la sonnerie de cloche d’une chapelle à Perpignan, cantabile quant à elle, qui m’enchantait chaque dimanche matin.
On est en train de marcher dans la rue, ou l’on écoute un opéra d’Alban Berg dans le cours, les cloches carillonnèrent. Ayant une telle puissance inconnue, cette musique céleste pénètre direct au fond du coeur pour créer une résonance intérieure. Coeur imprégné d’une divinité anonyme, recevant un oracle de la sérénité du ciel.
Le souvenir va de nouveau m’emmener, cette fois commuter dans un monastère du bouddhisme tibétain sur le Plateau Qinghai-Tibet. Même effet sur moi quand on me cédait la porte, me laissait seule parmi toute une salle de lamas, récitant les soutras. La vibration de leur voix collective circulant dans le parfum de l’encens, l’ambiance même me poussait à me prosterner à la tibétaine, toute pieuse, devant la grosse statue dont j’ignorais le nom.
L’autre jour, entre les deux cours, je lisais dans un coins ensoleillé, tranquille. Surgissait la sonnerie des cloches, d’une tour à l’autre. Je fermai les yeux. Je levai la tête, laissant la lumière verser sur le visage.
Comme si c’était un baptême.
Pur, pur bonheur.
2 commentaires:
Que demain soit un grand jour pour vous Delphine
En fait je lui ai parlé plutôt avant...mais je verrai dans l'avenir si c'était "grand" ou pas.
Et, "DA Xiang WU Xing"(GRAND image N'A PAS de forme) xiao-bob;)
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