Quel beau temps. Quand on me raconte l’anormalie du climat à Nankin ou à Charente, je m’enchante tous les jours l’azur constant du ciel italien.
Je commence à monter à pied à Città Alta, par les ruelles entre les vielles tours, ou le long des anciennes murailles : toute une ville sous les yeux. La vallée. Le ciel. Le vent parfumé de verdure. Cela ensorcelle l’esprit. Je ralentie le pas, me mettant en face de cet étendu de vue. J’ai dû chopper un cours, et trois fois en retard.
Que c’est idéal d’avoir les cours dans une Città antique, dont plusieurs sièges de la fac se dispersent parmi les cathédrales, églises, monastères, chapelles, couvents, musées, pinacothèque, ancien noyau de la Città .. On ne sait plus si l’on fait des études ou que l’on voyage. A tout moment hors du cours, les flâneries qui ramènt aux temps médiévals.
Indicible. Je me trouve mal à l’aise pour décrire cet état de quiétude. Une perte de mots. L’appareil photo sera de même inutile. Cela se photographie pas. Ca a devenu une véritable rêverie, puisque ce n’est jamais ce que je puisse imaginer. Je m’en souviendrai pas non plus. Qu’est-ce qu’il y a à saisir ? Le soleil, l’air frais, les murailles, les traces antiques.
Rien à saisir. A Bergamo, città dell’arte, on étudie pas l’art, ni l’humanité. On les vit.
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