12/03/2007

Sur Bergamo

On a visité l’église de Santa Maria Maggiore, les peintures de vénération partout dans l'église font dans l'ensemble un impact visuel, puis spirituel. C'était la première fois que j'ai compris vraiment ce que c'est l'iconophilie dans la tradition occidentale. J'en reparlerai plus tard.


Extraits de la présentation de la ville dans la brochure touristique:

Bergame fut fondée sur la colline. Un premier établissement très ancien, qui remonte à l’époque protohistorique lui a donné sa caractéristique principale : la partie la plus ancienne, enfermée dans ses murailles, se trouve sur la colline, tandis que la vile moderne s’est développée dans la plaine. La colline fut habitée par les Celtes, les Goths, les Romains et les Lombards, mais il n’en reste que quelques vestiges de ces peuples ; quelques-uns parmi les monuments les plus importants datent du Moyen Age. La période la plus significative de Bergame est représentée par la domination vénitienne qui dura quatre siècles pendant lesquels les deux villes, Bergame et Venise, furent liées par un rapport historique et culturel très intime.

C’est sur Piazza Vecchia, au coeur de la vieille ville, qui donnent les façades des palais les plus importants du point de vue historique : du palais de la Commune ou de la Ragione, à la Tour de la Commune, à la demeure du podestat vénitien, à la bibliothèque Angelo Mai, autrefois la Mairie.
C’est sur la place du Dôme, contiguë à Piazza Vecchia et qui fut le centre de la vie religieuse qui donnent la Cathédrale, l’église S. Maria Maggiore, la Chapelle Colleoni et le Baptistère.

Construite en 1472 par Giovanni Antonio Amadeo sur demande du célèbre condottiere Bartolomeo Colleoni, la Chapelle Colleoni est une des attestations les plus significatives de la Renaissance lombarde. L’église de Santa Maria Maggiore date du XIIe Siècle et fut construite selon le désir du peuple. Parmi les attestations les plus importantes du passé, la ville haute présente des églises et des monastères très beaux tels que Sant’Agostino et San Francesco.

Un des lieux les plus suggestifs est l’église S. Michele al Pozzo Bianco, très ancienne, qui renferme un certain nombre de fresques du XIIIe et du XVIe Siècle et où, en 1525, travailla aussi Lorenzo Lotto.

La pinacothèque de l’Académie Carrara est une des plus importantes d’Italie(Il palazzo dell’Accademia Carrara-una delle più importanti pinacoteche italiane). Dans ses salles figurent les oeuvres d’artistes du grand renom, italiens ou étrangers, et un grand nombre de tableaux d’artistes bergamasques. Près de la pinacothèque se trouve la Galerie d’Art Moderne et Contemporain.

Bergame est une ville musicale. En 1797 y naquit Gaetano Donizetti, le fameux compositeur qui nous a laissé plus de soixante-dix oeuvres lyriques, telles que « L’elisir d’Amore »(1832) et « La Lucia di Lammermoor »(1835), qui le rendirent célèbre dans le monde entier. Gaetano Donizetti fut toujours très lié à sa ville, qui en garde de nombreuses attestations. Bergame a dédié a G. Donizetti un musée et surtout son théâtre principal (Théâtre Donizetti), où se tient il festival « Donizetti e il suo tempo » e il Festival « Pianistico Internazionale ».

Avec plus de 5kms de circuit encore en bon état, l’enceinte de murailles qui entoure Bergame sur la colline est une de meilleures attestations de remparts du XVIe Siècle. Venise en commença la construction en 1561 et cela rendit Bergame une ville très puissante aux bords de l’Etat de Milan.
Le long de ce circuit magnifique, interrompu par quatre portes, serpente une suggestive promenade très fréquentée d’où l’on jouit continuellement de vues panoramiques sur la ville moderne, la plaine et la montagne.

La partie ancienne de Bergame est entourée d’une ceinture de vert qui donne une grande valeur au paysage et qui joint la ville historique au système de collines qui s’étende à l’ouest. Dans cette zone, incluse dans le parc « Parco dei Colli » de Bergame, l’on rencontre des villas, fermes, potagers, jardins, bois, ainsi que des vestiges historiques et architectoniques, parmi lesquelles l’ancien couvent d’Astino.

Le séjour de Lorenzo Lotto à Bergame marque les années les plus heureuses et les plus productives du « pictor famosissimus » vénitien. Il ne s’agit pas ici de se remémorer un long séjour, commencé en 1513 avec le retable de St. Bartolomeo et achevé en 1525 avec les fresques de la vie de Maria dans l’église de St. Michele al Pozzo Bianco, avec comme prolongement idéal les marqueteries du choeur de l’église de Ste Maria Maggiore ; ni même de mettre en évidence l’importance des nombreuses églises de Bergame de St. Spirito à St. Bernardino, sans oublier les deux églises dédiées à St. Alessandro, le Saint patron ornées des retables de L. Lotto ; mais de souligner le fait que ce peintre trouva à Bergame une sorte de patrie idéale où il atteignit les plus hautes formes de son art, en fusionnant les apports de la culture bramantesque et raphaélesque avec des influences léonardesques et lombardes et en conditionnant de fait la culture picturale bergamasque pendant presqu’un siècle.

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