Après une demie semaine d'intégration à l'équipe du travail, j'ai vécu durant l'autre moitié de la semaine le bonbardement des méls, d'autant plus terrible lorsque l'ordinateur se montre hypnotisé par je ne sais quel pouvoir magique pour tester ma patience. Dite attachée de presse, je m'occupe en ces jours de la diffusion des infos et de la communication avec les journalistes pour répondre à leurs diverses demandes. Au bon commencement de la promotion, il a fallu renouveler sans cesse les listes des contacts tout en faisant avancer les choses. Et on m'a dit qu'il faut s'épargner pour se dire busy, que le moment busy et busy à la folie est à venir dans un mois, dans un mois et demi lorsque la délégation artisitique sera arrivée.
At the very end of this week vers 7hrs du soir, alors que je donne un long soupir après avoir envoyé le dernier mél-pro de la semaine, le message d'Alexandre m'est parvenu, il a voulu m'offrir l'image de la couverture du livre cinématographique dont on a parlé auparavant mais qu'il n'a pas pu insérer dans l'espace commentaire. Moi non plus, je ne trouve pas de moyens pour la mettre dans les commentaires, je mets donc l'image en bas pour le partage-recommandation à d'éventuels intéressés.
La scène est prise des premières séquences du film "Le Monde" de JIA Zhangke. Ce film m'a bien plu à l'époque où je le regardais, mais pas autant que "le Platform". En revanche, en pensant à ce film, j'ai pensé tout de suite aux premières scènes du film et ai compris ainsi que c'est bien cette petite partie de prologue qui est inscrite bien profondément dans mon esprit: ces quelques secondes de traversée de la jeune danseuse dans les chambres d'arrière-scène et dans les longs couloirs teintés de jaune-vert, l'agitation ou l'aveuglement de la caméro qui suit ou affronte de façon aléatoire, et enfin, la voix brute et nonchalante de la danseuse qui crie en répétant: où est le pansement??... où est le pansement??...
Chuang-ke-tie ne?? Chuang-ke-tie ne??
(Cliquez ICI pour consulter les commentaires dans lesquels ce livre a été évoqué.)
13/02/2009
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1 commentaire:
Chère Dong Zhi Hong,
vous avez bien raison de nous recommandeR ce livre et de vous souvenir des petits détails de The World, arborant la couverture des Ombres électriques : les cinémas chinois (Raymond Delambre). Jia Zhang Ke nous offre une dialectique entre micro et macro, entre petits faits de la vie et discours de la mondialisation. La photographie de couverture est illustrative : elle représente des danseuses censées représenter la Corée, le Xinjiang (Zhao Tao). Pour une Chine pluraliste…
Ceci dit, Jia Zhang Ke est abonné aux chefs-d’œuvre : vous avez raison, Platform traite bien d’une certaine jeunesse (pour faire vite : plus autobiographique et moins ambitieux que The World).
Et vous vous souvenez bien du marqueur de la "Sixième génération" (concept contestable) : la caméra portée.
Bon courage pour vos nouvelles fonctions : communiquer, tout est là de nos jours…
Amicalement.
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